Comment reconnaître une relation toxique sans tomber dans la paranoïa

Comment reconnaître une relation toxique sans tomber dans la paranoïa

On ne naît pas en sachant ce qui est toxique.

On l’apprend souvent à coups de silences blessants, de remises en question douloureuses, de contradictions qu’on avale en se persuadant que c’est ça, aimer.

Reconnaître une relation toxique ne veut pas dire accuser.

Ça veut dire observer.

Pas avec la peur au ventre, mais avec la lucidité du cœur.

Est-ce que je me sens libre dans cette relation ?

Est-ce que j’ai encore le droit d’exister sans me justifier ?

Est-ce que mes émotions sont accueillies… ou minimisées ?

Est-ce que mes limites sont respectées… ou testées en permanence ?

Une relation toxique n’est pas toujours bruyante.

Parfois, c’est une fatigue constante.

Un doute qui s’installe.

Une lumière qui s’éteint doucement en soi.

Le piège, c’est de penser que le problème vient toujours de soi.

Le piège, c’est de confondre l’intuition qui alerte avec la paranoïa qui invente.

L’intuition murmure.

La paranoïa hurle.

L’intuition te ramène à toi.

La paranoïa te projette sur l’autre.

La clé, c’est de revenir à ton ressenti.

Pas à tes peurs, ni à tes espoirs.

Mais à ce que ton corps et ton cœur savent déjà.

Et si tu n’arrives pas à le faire seul, ce n’est pas une faiblesse.

C’est peut-être juste le signe que tu as trop longtemps appris à douter de toi.