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Le faux pardon et la vraie libération

Dernière mise à jour : 9 juin


On t’a appris à pardonner pour tourner la page.

À faire comme si. À enterrer. À passer à autre chose.

Mais le vrai pardon ne vient jamais de la tête.

Il vient du ventre. Du cœur. Du corps qui a tout encaissé.


Le faux pardon, c’est celui qu’on offre trop tôt.

Celui qu’on accorde pour éviter le conflit. Pour garder l’autre. Pour faire bonne figure.

Mais en dessous, la plaie reste ouverte.

Et elle saigne en silence.


Pardonner trop vite, c’est parfois se trahir une fois de plus.

Se taire. Minimiser. Excuser l’inexcusable.


La vraie libération ne passe pas toujours par le pardon.

Elle passe par la reconnaissance de la blessure.

Par le fait de dire : oui, ça m’a brisé.

Oui, j’ai eu mal.

Oui, ce n’était pas juste.


Et une fois que c’est reconnu, senti, intégré…

alors peut-être, le pardon viendra.

Ou pas.

Et c’est ok.


Parce que la libération ne dépend pas de l’autre.

Elle commence quand tu cesses de porter ce qui ne t’appartient pas.

Quand tu décides que ta paix est plus importante que le récit.

Quand tu ne cherches plus à comprendre… mais à vivre.



 
 
 

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