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Le jour où j'ai failli demander à mon inconscient de démissionner (mais il m'a répondu avant moi)


Je ne sais pas vous, mais il y a des matins où j’aimerais bien convoquer mon inconscient autour d’un café et lui dire deux mots. Pas des mots doux. Plutôt du genre :


« Dis donc, ça te dérange pas de me saboter la vie comme ça ? »


Parce qu’il faut être honnête : il est parfois plus fidèle à nos blessures qu’à nos rêves. Il a des réflexes de gardien de prison, pas de guide éclairé. Et pourtant… c’est lui qui détient les clés de notre liberté.


C’est là tout le paradoxe.


On croit avancer vers la lumière, et lui, tranquille, il reconduit les schémas foireux comme si c’était la playlist du bonheur. Le même type de relation, le même type de blocage, la même angoisse qui revient juste avant de réussir quelque chose d’important.


Et ça, c’est ce que j’appelle : la grève illimitée de l’inconscient mal briefé.


Mais voilà. Plutôt que de le virer pour faute professionnelle, j’ai choisi de le réécouter. Vraiment. De lui tendre la main comme à un vieux pote mal compris. Et vous savez quoi ? Il avait juste besoin d’être écouté sans jugement. Comme un enfant qui crie parce qu’il a peur dans le noir.


Et c’est là que tout a changé.


C’est là que j’ai compris que nos résistances ne sont pas nos ennemies, mais nos appels à l’amour. Pas un amour cucul, hein. Un amour mature, qui ose regarder l’ombre en face et dire : OK, viens. On va traverser ça ensemble.


Alors oui, aujourd’hui j’accompagne les autres à faire ce que j’ai d’abord appris à faire pour moi : arrêter de fuir ce qui fait mal, et plonger dedans avec un parachute de conscience.


Parfois, ça pique.


Parfois, on pleure, on rit, on se trouve ridicule, on se découvre magnifique… et on renaît. Pas en version parfaite. En version vraie.


Et si au fond, c’était ça le but ? Ne plus chercher à briller, mais juste rayonner là où on est, comme on est. Avec notre bagage. Nos fêlures. Nos élans. Nos silences aussi.


Alors si toi aussi tu sens que ton inconscient a parfois envie de te coller des baffes bienveillantes, c’est peut-être qu’il est temps d’entrer en conversation avec lui.


Pas pour lui donner des ordres. Mais pour l’écouter t’enseigner ce que ton cœur avait oublié.


Et si tu veux, je peux t’y aider.


Parce qu’après tout… je suis devenu traducteur officiel du dialecte Inconscient-Français.


Bienvenue chez toi.



 
 
 

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